Malgré toutes les mesures atroces de l’occupation, la crise sanitaire et toutes les difficultés, la rentrée scolaire en Palestine s’est bien passée ce lundi 16 août 2021. Cette nouvelle rentrée scolaire 2021/2022 dans les territoires palestiniens a été marquée par la volonté des familles d’envoyer leurs enfants à l’école, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, en dépit d’une situation très difficile à tous les niveaux.
Plus d’un million quarante cent mille élèves palestiniens ont repris le chemin de l’école ce lundi 16 août 2021, parmi eux 855.000 en Cisjordanie et 545.000 dans la bande de Gaza. On compte presque 900.000 élèves inscrits dans les écoles publiques, 500.000 dans les écoles de l’UNRWA pour les réfugiés palestiniens et 100.000 dans les écoles privées.
Le taux de scolarisation cette année dépasse les 95%, malgré toutes les difficultés d’une vie sous occupation israélienne et malgré l’offensive militaire de mai dernier contre la bande de Gaza. L’éducation a une place importante au cœur des Palestiniens qui continuent à croire en un avenir meilleur. A cette occasion une pensée particulière va à tous les élèves tués par les soldats et les colons israéliens ainsi qu’au 220 enfants palestiniens de moins de 16 ans dans les prisons israéliennes.
A Jérusalem, la rentrée scolaire montre l’attachement des Palestiniens à leur capitale et leur résistance contre toutes les mesures israéliennes visant à les marginaliser. Sur leur chemin d’école les élèves affrontent de nombreuses difficultés devant le mur, les barrages militaires israéliens et les check-points.
Dans la bande de Gaza sous blocus, la rentrée scolaire se passe en dépit des souffrances et des difficultés économiques et sous la poursuite des bombardements israéliens. Malgré le blocus israélien inhumain, malgré la destruction de plus de 12 établissements scolaires et les sérieux dommages à 32 autres écoles bombardées, malgré un nombre d’élèves souvent supérieur à 45 par classe, malgré les coupures régulières d’électricité, les élèves et leurs professeurs continuent de participer à la vie scolaire. C’est leur manière de résister.